Si vous avez regardé Doc Martin tout recemment (moi oui, forcément, j'étais figurante dedans , vous connaissez un peu Doëlan, allias Port Garrec. C'est tout près de chez moi, on y a fait un petit tour samedi dernier sous le soleil.
Sur la route côtière vers Guidel, on s'en met plein les yeux de l'océan...
Première pause photo au Courégant, pour apercevoir Groix à travers la brume d'écume.
A Guidel-Plages, il faut s'arrêter, ou bien tourner, parce que tout droit, c'est la Laïta, jolie rivière qui sépare le Morbihan du Finistère. Selon la légende elle sépare le pays des vivants de celui des morts, je ne suis pas sûre de vouloir savoir dans lequel des deux j'habite...
Donc en face, là, à quelques encablures, c'est le Finistère. Vers l'océan j'ai le soleil dans les yeux, et, pardon, dans l'appareil aussi.
Et là, un peu plus tournée vers la rivière.
De l'autre côté, au Pouldu, je rêve devant ce parking...
Il me semble que se garer là le soir après le travail, ça ne doit pas être mal...
Entre Le Pouldu à la première pointe du Finistère, de l'autre côté de la Laïta, et Doëlan, nous avons rencontré ces deux beaux chevaux à l'air trite qui semblaient attendre et guetter l'intérieur des voitures...
Et voilà Doëlan, bien joli port
Ces deux minuscules phares, le vert et le rouge, ils ressemblent tout à fait à des petis bibelots qu'on trouve dans les magasins de bords de mer, les "bazars" qu'on adorait visiter les jours de pluie en vacances quand j'étais petite, là où on achetait des canevas qu'on avait un bonheur immense à commencer dans la location...
Bon alors un conseil, à Doëlan ne tombez pas à l'eau. C'est vrai, ce n'est marrant dans aucun port, mais si je j'en crois cet étrange panneau, ici, en plus, on vous le fait payer...
De retour vers le Morbihan, arrêt photo sur la côte sauvage. Un sacré beau morceau de nuage menace...
Et le sauvetage de la journée c'est quoi ? un chien ? un crabe ?
Non, un papillon qui filait un mauvais coton sous une porte dans un courant d'air particulièrememnt froid. Je l'ai attrappé, il ne voulait d'abord pas se laisser faire, et puis, quelques minutes après a semblé étonnament calme, restant sur mes doigts ouverts à réchauffer ses ailes au soleil. Quelques pas, et d'un petit vol pour il a fini par se poser sur le bord d'une fenêtre. Mais c'est étrange comme ma main ne l'effrayait pas...
Aprés tout, ce n'est peut-être pas un hasard...